Piqûre de venin : lavandes aspic et officinale
Guêpe, méduse, vive, oursin ou encore serpent… La menace « venin » est particulièrement présente en été et peut amener à des situations d’extrême urgence. Parmi elles, l’oedème de Quincke qui correspond à un emballement de la réaction allergique et un gonflement des muqueuses et des tissus sous-muqueux. Il peut compromettre les fonctions vitales comme l’oxygénation. Qui dit venin dit obligatoirement réaction allergique de l’organisme qui sort l’artillerie pour neutraliser cette inoculation potentiellement dangereuse. L’attroupement des cellules immunitaires est immédiat. En quelques secondes, la...
zone s’échauffe et gonfle, car les globules blancs sortent du sang pour s’infiltrer dans les tissus. Elle commence à faire mal du fait de la libération d’une molécule appelée histamine et responsable des manifestations de la réaction allergique. Pendant l’enfance, le système immunitaire est « en apprentissage », le risque de réaction grave à la suite de l’inoculation d’un venin est réel. La trousse de secours estivale doit contenir un rescue au potentiel inégalé : la lavande aspic. C’est la seule HE au potentiel antivenin. Elle opère comme une police, neutralisant l’allergène dangereux, diminuant la libération d’histamine et gérant le phénomène douloureux
Formule Piqûre
À réaliser dans un flacon de 10 ml
HE de lavande fine (5 ml)
Lavandula angustifolia
HE de lavande aspic (5 ml)
Lavandula latifolia spica
Mode d’emploi Déposer directement 1 à 2 gouttes sur la zone mordue ou piquée, toutes les 10 minutes, 3 à 5 fois de suite tant que la douleur n’est pas bien gérée. Pour plus de douceur chez le tout petit, il est intéressant de la diluer, non pas dans une huile végétale, ce qui ralentirait sa vitesse d’intervention, mais plutôt dans de l’HE de lavande fine (officinale). Elle est elle-même antidouleur, anti-inflammatoire et même cicatrisante. Elle potentialisera l’action de sa très proche cousine