Annuaire des herboristes
Trouvez votre herboriste !
Un peu partout en France, le métier d'herboriste se réinvente. Paysan.ne.s herboristes, praticien.ne.s en herboristerie, sans oublier les herboristes de comptoir, sont présents sur tout le territoire. Avec cet annuaire, nous vous proposons d'aller à leur rencontre.
01 - Ain : 1 résultat
02 - Aisne : 1 résultat
03 - Allier : 1 résultat
05 - Hautes-Alpes : 3 résultats
06 - Alpes-Maritimes : 4 résultats
07 - Ardèche : 1 résultat
09 - Ariège : 1 résultat
11 - Aude : 2 résultats
12 - Aveyron : 1 résultat
13 - Bouches-du-Rhône : 2 résultats
14 - Calvados : 4 résultats
15 - Cantal : 1 résultat
19 - Corrèze : 1 résultat
22 - Côtes-d'Armor : 3 résultats
23 - Creuse : 1 résultat
24 - Dordogne : 5 résultats
25 - Doubs : 3 résultats
26 - Drôme : 1 résultat
28 - Eure-et-Loir : 1 résultat
29 - Finistère : 4 résultats
20 - Corse : 1 résultat
30 - Gard : 5 résultats
31 - Haute-Garonne : 3 résultats
32 - Gers : 1 résultat
33 - Gironde : 2 résultats
34 - Hérault : 1 résultat
35 - Ille-et-Vilaine : 2 résultats
36 - Indre : 2 résultats
38 - Isère : 3 résultats
39 - Jura : 1 résultat
42 - Loire : 1 résultat
43 - Haute-Loire : 3 résultats
44 - Loire-Atlantique : 1 résultat
45 - Loiret : 1 résultat
47 - Lot-et-Garonne : 1 résultat
48 - Lozère : 1 résultat
49 - Maine-et-Loire : 1 résultat
50 - Manche : 1 résultat
51 - Marne : 1 résultat
52 - Haute-Marne : 1 résultat
53 - Mayenne : 1 résultat
55 - Meuse : 1 résultat
56 - Morbihan : 2 résultats
57 - Moselle : 1 résultat
58 - Nièvre : 1 résultat
59 - Nord : 2 résultats
60 - Oise : 1 résultat
62 - Pas-de-Calais : 1 résultat
63 - Puy-de-Dôme : 1 résultat
64 - Pyrénées-Atlantiques : 3 résultats
66 - Pyrénées-Orientales : 3 résultats
68 - Haut-Rhin : 1 résultat
69 - Rhône : 6 résultats
71 - Saône-et-Loire : 1 résultat
72 - Sarthe : 2 résultats
73 - Savoie : 1 résultat
74 - Haute-Savoie : 2 résultats
75 - Paris : 15 résultats
76 - Seine-Maritime : 1 résultat
77 - Seine-et-Marne : 1 résultat
78 - Yvelines : 1 résultat
79 - Deux-Sèvres : 1 résultat
82 - Tarn-et-Garonne : 1 résultat
83 - Var : 1 résultat
84 - Vaucluse : 1 résultat
85 - Vendée : 2 résultats
86 - Vienne : 1 résultat
87 - Haute-Vienne : 4 résultats
88 - Vosges : 1 résultat
89 - Yonne : 2 résultats
90 - Territoire de Belfort : 1 résultat
91 - Essonne : 2 résultats
92 - Hauts-de-Seine : 1 résultat
93 - Seine-Saint-Denis : 1 résultat
94 - Val-de-Marne : 1 résultat
95 - Val-d'Oise : 1 résultat
On répond à vos questions
Qu’est-ce qu’un herboriste ?
C’est un spécialiste des plantes médicinales et de leurs vertus. Aujourd’hui, ce professionnel peut exercer son métier de différentes façons : paysan-herboriste ( producteur, cueilleur et transformateur de plantes), vendeur de produits à base de plantes (tisanes, alcoolatures, huiles essentielles, bourgeons, compléments alimentaires…), praticien en herboristerie (accompagnement bien-être par l'utilisation traditionnelle des plantes). Par ailleurs, les herboristes proposent souvent des stages, des formations et des balades-découvertes pour initier le grand public à l’intérêt des plantes médicinales. Notons que, bien qu’experts en plantes médicinales, ils ne sont à ce jour pas autorisés à avancer des allégations thérapeutiques et à prodiguer des conseils de santé, à moins d’être également pharmaciens ou médecins.
Quelles études pour devenir herboriste ?
La Fédération française des écoles d’herboristerie (FFEH) regroupe cinq écoles réputées pour leurs années d’expérience, leur corps professoral et leurs programmes bien rodés. Il s’agit de l’Imderplam (Institut méditerranéen de documentation, d’enseignement et de recherches sur les plantes médicinales), de l’ARH-IFH (Association pour le renouveau de l’herboristerie - Institut français d’herboristerie), de l’EPH (École bretonne d’herboristerie), de l’ELPM (École lyonnaise de plantes médicinales et des savoirs naturels) et de l’EDPP (École des plantes de Paris). Ces écoles ont entrepris des démarches pour faire reconnaître leurs formations longues (en général sur 2 à 3 ans avec un minimum de 400 à 450 heures de formation) et les faire enregistrer au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Il existe également d’autres formations indépendantes solides pour se former à l’herboristerie, à l’instar de celles délivrées par le CPE (Collège pratique d’ethnobotanique), Hippocratus ou Plantasanté. Attention, quelques stages courts, proposés de plus en plus souvent à distance, ne peuvent pas prétendre former au métier d’herboriste.
Le diplôme d’herboriste existe-t-il encore ?
Depuis 1941, une loi a supprimé le diplôme d’herboriste, ce qui a eu pour conséquence de rendre l'exercice de cette profession de plus en plus difficile, voire impossible. Toutefois, le regain d’intérêt de la société pour les médecines naturelles s'accompagne d’une renaissance de l’herboristerie. Les professionnels du secteur se mobilisent d’ailleurs pour une reconnaissance officielle du métier d'herboriste. Une première avancée a eu lieu en septembre 2023 avec l’enregistrement officiel au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) du titre de paysan-herboriste.
Qu’est-ce qu’un paysan-herboriste ?
Cette profession couvre l'ensemble des activités de culture, de cueillette, de transformation et de commercialisation des plantes médicinales. Selon les nouvelles dispositions légales, les paysans-herboristes ont la possibilité de se former dans les Centres de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) ou de faire valider leurs acquis. La Fédération des Paysan-ne.s Herboristes rassemble les producteurs de plantes médicinales en circuits courts. Renseignements : paysans-herboristes.org
Quelles plantes un herboriste a-t-il le droit de vendre ?
Actuellement, seules 148 plantes médicinales sont en vente libre. Les autres plantes médicinales tombent sous le coup du monopole pharmaceutique et ne sont donc disponibles qu’en pharmacie. C’est en 1979 qu’un premier décret, signé par la ministre de la Santé de l’époque, Simone Veil, a d’abord libéré 34 plantes de ce monopole, autorisant leur vente hors des officines. Puis, en 2008, un autre décret a élargi à 148 le nombre des plantes médicinales commercialisables en dehors des pharmacies. Ce dernier décret fait suite à une évaluation de ces plantes par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (1234).