Organiser son temps
Nous avons souvent l’impression que les journées, les semaines, les années sont trop courtes. Faut-il, pour y remédier, se tenir à un planning plus rigoureux ? À commencer par hiérarchiser ses priorités ? Et si tout était affaire de motivation profonde ? Observons en détail ce qui nous empêche de nous projeter dans l’avenir de façon plus réaliste.
un côté, les obligations aux- quelles nul ne peut échapper. De l’autre, nos envies : consacrer plus de temps à nos enfants, voyager, préparer nos remèdes naturels, créer un blog... Au nouvel an, nous rêvons de reprendre notre vie en main. Hélas, nos bonnes résolutions sont souvent balayées avec les cotillons! L’engrenage des habitudes, quand ça n’est pas le surmenage, nous emporte. Ou nous repoussons nos projets parce que nous sommes incapables de modfier notre comportement.
Or dégager du temps quand on a le sentiment d’en manquer nécessite d’accepter de changer à la fois de regard sur son organisation, mais aussi sur soi. Car ce fonctionnement différent mobilise des ressources intérieures jusqu’ici mises en sommeil. Un processus dans lequel les élixirs floraux font depuis toujours la preuve de leur efficacité. Même les plus méthodiques n’échappent pas au rush et aux déceptions. Certains listent absolument tout sur leur agenda. Mais en restant ainsi dans le contrôle, ils ne laissent aucune place à l’imprévu... qui ne manque jamais d’ensabler leur organisation bien huilée.
S’accorder plus de souplesse
Antirigidité, l’élixir de figue redonne de la flexibilité à ces perfectionnistes qui s’autolimitent en s’enfermant dans des attentes irréalistes. Il les aide à suivre le flot des événements qui se présentent. Les éternels insatisfaits fonctionnent parfois à l’overdose, quitte à brasser du vent. Ces hyperactifs disposent, eux, de l’élixir de chêne pour apprendre à se réorganiser. Celui-ci donne de la souplesse lorsqu’on s’entête à assurer à tout prix, négligeant même les signes d’épuisement. En diminuant la pression qu’ils se mettent tout seul, ces grands anxieux pourront s’apercevoir qu’on les aime autant lorsqu’ils en font moins.
C’est aussi une estime de soi défaillante qui conduit à vouloir tout assumer de A à Z. Incapable de déléguer ou de dire non, certains encaissent, ce qui fragilise encore davantage leur confiance en soi. L’élixir d’amandier peut les aider à évaluer leur capacité à faire face en toute quiétude. Calmant l’esprit, il incite à se contenter de n’exécuter qu’une chose à la fois. Affirmer qu’on a des limites, c’est se dire : « Je sais ce que je vaux ». Et se respecter soi-même.
Redéfinir ses objectifs
Lorsque nous...
agissons par devoir, notre décision ne nous appartient pas. Et c’est l’abandon au moindre empêchement. Or on ne parvient à tenir un objectif que s’il relève d’une évidence. L’élixir de digitale, qui agit sur les structures de la pensée et sur nos vieilles croyances, nous remet en contact avec nos aspirations profondes. Avec lui, c’est la sincérité qui s’exprime et non ce « politiquement correct » qui nous intime par exemple de devoir faire du sport.
Parfois, se dire « il faut que je libère du temps dans mon agenda » n’est qu’une façon de se formuler à soi-même qu’on est décidé. Mais il ne s’agit pas encore de passer à l’acte. Il manque une étape : se représenter cette décision comme positive. Recourir à la clématite pour se projeter dans l’avenir de façon plus concrète permet d’éclairer notre inconscient. Elle donne corps à ce qui est sans trame, favorisant le pragmatisme, la réflexion qui s’ancre dans le « comment faire ». Quelle activité me plaît vraiment, à quoi dois-je renoncer pour l’intégrer dans mon agenda ? Au passage, les tempéraments « dispersés » peuvent recourir à l’élixir d’avoine sauvage pour mieux hiérarchiser leurs priorités, tandis que les apathiques qui ont le sentiment de n’avoir jamais assez de temps pour tout boucler retrouveront de l’entrain avec le charme.
Redécouvrir la légèreté
C’est en se concentrant sur ce qui est essentiel pour soi que l’on parvient à trouver le temps qui nous manque. Cela suppose de s’autoriser un peu d’égoïsme! Les personnes qui dépensent une énergie folle à se répéter: «il faut que je gère, pas le temps de penser à moi », peuvent s’orienter sur Crepis capillaris. Cet élixir australien équilibre action et repos. On peut même arriver à demander de l’aide! Redécouvrir la légèreté permet de s’apercevoir que l’on s’en sort très bien autrement. En pensant davantage à soi, on se sent plus disponible pour les autres ou pour mûrir ses pro- jets. Pour passer le cap, pensez à l’élixir de noyer qui favorise l’adaptation aux changements d’habitude avec la sensation d’être protégé.
C’est en trouvant une source de bonheur dans l’inaction qu’on ne culpabilise plus à l’idée de manquer de temps. Car oui, il est possible de valoriser ce qu’on estime être une perte de temps. On peut profiter des embouteillages pour effectuer un exercice de méditation ! Ces petites stratégies positives stimulent la joie de vivre et réduisent le contraste entre les émotions négatives liées aux corvées et le bonheur de satisfaire ses envies. Si besoin, un élixir antidéfaitisme comme celui de gentiane sera le bienvenu. Au fond, tout ce qui améliore l’estime de soi peut nous aider à reprendre les rênes de notre mode de vie. Le temps passe vite... Mais il faut aussi savoir le suspendre pour en jouir pleinement !
Un parfum d’éternité
Voici un arbre au tronc tourmenté dont l’écorce rugueuse s’écaille avec l’âge. Il croît rapidement les premières années. Ses fleurs éclosent avant ses feuilles. Il peut ainsi donner l’impression de dépenser son énergie sans compter, quitte à en payer les conséquences physiques. Comme s’il n’y avait pas assez d’années dans toute une vie. Mais ne vous y fiez pas : l’amandier (Prunus amygdalus) peut vivre jusqu’à cent ans ! Une force de régénération qui s’exprime dans la douceur : celle de ses fleurs blanches au parfum délicat et apaisant. Et celle des amandes à l’origine d’une huile ô combien nourrissante.
Des jours plus courts
C’est scientifiquement prouvé : sous l’effet des séismes et autres variations saisonnières, la terre tourne plus lentement. Le jour, qui durait 22 heures il y a 400 millions d’années, en durera 26 dans 200 millions d’années. Notre planète ralentissant sa rotation d’une milliseconde par siècle en moyenne, on a ajouté une seconde aux horloges le 30 juin 2012 pour rester calé sur 24 heures. Cependant, notre sensation que les jours raccourcissent est avant tout subjective. Lors d’une activité prenante ou d’une émotion forte, le système limbique, siège de l’affectivité, se met en pause et on ne prend plus conscience des minutes qui s’écoulent. C’est pourquoi le stress peut donner l’impression que le temps s’accélère. De plus, avec l’âge, nous abordons le futur comme une fuite en avant. Réajustons-nous comme un instrument de mesure : retrouvons le sens de l’instant présent !
En faire moins
La barytine Son nom provient du grec ancien et signifie « lourd ». Cristal plutôt blanchâtre et aux lamelles parfois aplaties, la barytine symbolise bien cette sensation d’inconfort transitoire inhérent à tout changement dans sa vie. Son élixir est indiqué pour favoriser l’ancrage, surtout chez les personnes qui ont tendance à en faire trop. Il apporte motivation et autonomie dans ses décisions, et aide à revoir son mode d’organisation en libérant de la sensibilité aux influences extérieures. Il donne un sentiment de protection. Et comme il lutte aussi contre l’éparpille- ment et l’épuisement, il permet de maintenir le cap.