Stop au tabac, alcool, drogue, psychotropes mais aussi jeux, caféine, sport ou smartphone !
Stop aux addictions ! Certains usages intensifs relèvent réellement de l’addiction. Apprenons donc à identifier ce que masquent nos dépendances. Et employons les méthodes douces qui contribuent à retrouver plus de liberté d’action.
Je suis accro», «je suis addict»... Si ces expressions sont courantes, elles gomment la limite entre ce qui relève du pathologique et de l’habitude excessive. Sur le plan médical, l’addiction inclut le besoin irrépressible, mais aussi la perte de contrôle de soi (on n’a plus la notion de quantité, de temps...), la rupture avec l’envi- ronnement, les symptômes physiques spécifiques lors du sevrage et l’incapacité à arrêter le comportement addictif malgré la prise de conscience de ses effets délétères. Elle implique un véritable asservissement. À ce jour, seules les dépendances aux substances psychoactives (tabac, drogue, alcool, médicaments) et au jeu sont considérées comme telles par les scientifiques. Cependant, on peut tous adopter des attitudes compulsives à certaines périodes. Elles sont sans conséquences invalidantes graves mais on souhaite s’en débarrasser pour retrouver une certaine légèreté. De par leur effet positif sur les émotions qui nous gouvernent, les élixirs floraux offrent un soutien thérapeutique intéressant dans tous les cas.
Chercher la cause cachée
Mais avant tout, examinons notre vulnérabilité, cet état de tension entre plaisir recherché et volonté d’arrêter. Le cas échéant, avec l’aide d’un thérapeute. Être accro au shopping, à l’activité sexuelle ou au café, c’est s’offrir en boucle un réconfort qu’on ne trouve pas ailleurs. C’est une stratégie pour anesthésier son mal-être. Élixir des hypocondriaques, l’amarante permet de trouver un sens à sa souffrance ou à son angoisse extrême. Elle encourage à regarder en face les blessures affectives responsables du sentiment de détresse, de solitude ou de rejet qui conduisent à fuir ainsi la réalité jusqu’à, parfois, se laisser détruire.
Il peut y avoir un terrain psychologique favorable. Ce sont les tempéraments impulsifs, représentés par la fleur de Bach Impatiens. Ils foncent, explosent si leurs attentes ne sont pas satisfaites. Cet élixir leur apprend à accepter les frustrations. Autre profil à risque : les amateurs de sensations fortes. Avec l’élixir de coquelicot, les assoiffés de spiritualité ou d’expériences spectaculaires qui recherchent des paradis artificiels prennent conscience de leurs propres capacités pour parvenir à l’éveil.
Tristesse, colère, ennui, peur de l’abandon ou de la mort.....
. N’importe quelle émotion peut être à l’origine du malaise intérieur qui mène à la dépendance. Lorsqu’on se sent perdu, incapable de déterminer la source de cette compensation, l’élixir d’Edelweiss est un bon éclaireur. Il aide à lâcher prise quand l’idéal de vie que l’on se fixe semble inaccessible. Il chasse les pensées confuses et fait émerger un projet existentiel en accord avec ses propres valeurs.
Chasser ses démons
Sortir de ces attitudes néfastes, sinon dangereuses, nécessite de s’ouvrir sur le monde extérieur. Le plus gros obstacle ? La honte. Pensez au sureau ! Il aide à surmonter le sentiment de souillure et d’imperfection quand on se sent dévasté par une épreuve difficile. Le dépendant entend le discours de l’ange raisonnable et celui du démon accro au plaisir de fumer, de se noyer dans le travail... Et cette torture intérieure alimente la honte de succomber. Idéal dans ces moments d’incertitude, cet élixir apporte confiance et purification. On sait fort bien que, souvent, ce n’est pas le produit qui est démoniaque : c’est le rapport qu’on entre- tient avec lui. Trop faible pour résister, on se justifie : « Ce n’est pas de ma faute, c’est le tabac, internet... qui est addictif ». L’élixir de Cayenne est un bon atout pour se remettre en cause. Il motive pour sortir de l’immobilisme et pour persévérer dans sa résolution. Néanmoins, les drogues, l’alcool ou certains médicaments peuvent réellement entretenir la dépendance. Les élixirs floraux contenant du brandy, il est indispensable, en cas d’alcoolisme, de consulter son addictologue en plus d’un conseiller floral. Il existe des granules et pastilles sans alcool (chez Biofloal, notamment). « Celui-ci s’est évaporé au cours de la fabrication mais sur le plan spirituel, le granule en garde la mémoire », alerte notre conseillère Élisabeth Busser.
Soutenir la volonté
Dans tous les cas, mieux vaut réduire l’exposition au produit ou à la situation pour éviter les tentations. Ressentir un manque est normal. Dans ce cas, l’élixir de Noyer apporte ses vertus protectrices. Il permet de rester fidèle à ses engagements quand, désorienté par un changement dans sa vie, on devient influençable. On doit aussi éloigner ses pensées obsédantes. Plus on se représente mentalement ce qui nous tente, plus il est difficile d’y résister. Le marronnier blanc aidera ainsi à reprendre le volant de son cerveau. L’équilibre entre dépendance et autonomie reste toujours fragile car chaque être vivant dépend de quelque chose ou de quelqu’un pour survivre. L’élixir de Tremble soutient aussi le sevrage en favorisant l’indépendance. Il sécurise les hypersensibles qui peuvent ainsi aller vers l’inconnu avec sérénité. Car c’est en se faisant confiance qu’on retrouve sa liberté d’action. Et que l’on redécouvre un bonheur... bien réel
En résistance avec l’amarante
Les écologistes écrivent volontiers « la marrante ». Car cette plante, étymologiquement désignée comme immortelle par ses racines grecques, défie Monsanto ! Insensible à l’herbicide Rondup de la fameuse compagnie, cette « mauvaise herbe » se multiplie et s’épanouit allégrement sur les terres ainsi maltraitées par la pétrochimie. Et elle s’enracine si profondément que même l’arracher manuellement n’est pas une sinécure. Par analogie, son élixir nous procure la force de ne pas se laisser abattre, même dans les cas les plus extrêmes. De plus, ses feuilles se mangent comme des épinards, et ses graines, comme de la semoule. De quoi tenir le coup !
Digital detox
Connaissez-vous la nomophobie ? Caractérisée par des chercheurs américains de l’université du Missouri, elle définit l’angoisse de perdre son téléphone portable, (« no mobile phobia »). Peut-être en êtes-vous atteint... Car avec un parc atteignant près de 28 millions de téléphones dit intelligents (juin 2014), l’hyper-connexion compulsive et son corollaire, la peur de ne plus pouvoir s’en servir, est devenue fréquente. Certains tentent d’échapper à cette addiction et l’on parle désormais de « digital detox ». Ce sevrage peut prendre la forme d’un « Petit cahier d’exercices de digital detox » (Éd. Jouvence), d’une cure thermale (à Vichy) ou d’un séjour « no wifi, no smartphone » en hôtel ou en camping. Cette invitation à changer sa relation aux objets connectés est louable. Reste qu’il faudra bien trier ses mails au retour... Pression sociale oblige !
Vers l’indépendance
La fluorine
Surnommée « fleur deminerai » au Moyen Âge, cette pierre à l’éclat vitreux peut prendre toutes les couleurs du spectre selon la nature des éléments qu’elle a « ingérés ». Son élixir est indiqué en cas d’addictions dites dures : alcool, drogue, tabac, sexualité... Il donne la force de lâcher prise. Il aide les personnalités influençables à ne pas se laisser absorber par l’énergie négative des autres. Il permet aussi à celles qui se sentent enfermées dans des certitudes de développer plus d’autonomie. Par ailleurs, il renforce l’ossature, favorise la cicatrisation et la régénération. Et pas seulement sur un plan physique !