Bonnes graisses : les plantes qui « font du froid »
Une recherche récente a mis au jour un rôle nouveau pour la rutine, un bioflavonoïde qu’on retrouve notamment en bonne quantité dans le sarrasin, le raisin et les mûres, les cerises, le ginkgo ou l’oignon. Elle aurait la capacité, en mimant l’effet physiologique du froid sur notre corps, de stimuler la production endogène d’un type très spécifique de graisse : les graisses brunes. Objets de nombreuses études depuis 2009, ces adipocytes bruns ont une particularité unique, celles d’être très riches en mitochondries, ces usines énergétiques du corps. À la différence de nos graisses blanches, dont la fonction est de stocker dans notre corps l’apport excédentaire de calories, les graisses brunes produisent en quantité de la chaleur en brûlant des calories (glucide et lipides). Cette fonction de maintien de la chaleur corporelle explique pourquoi on trouve beaucoup de graisses brunes chez les nouveau-nés et les mammifères qui hibernent, mais très peu chez les humains à l’âge adulte, mieux protégés contre le froid. Cette nouvelle étude montre que si s’exposer au froid fait maigrir, manger des oignons ou des mûres aussi. FASEB, octobre 2016.