Exigez de la spiruline de qualité !
L’Anses, (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a rendu un rapport sur « les risques liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la spiruline ». Pourquoi tout d’un coup s’inquiéter à propos de cette microalgue aux nombreuses propriétés nutritionnelles ? En fait, le rapport souligne surtout le problème de circuits peu sérieux qui alimentent le marché. Et conseille de privilégier les circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés et fournissant des produits conformes à la réglementation française avec la traçabilité qui va avec. La spiruline sauvage ou cultivée dans certains pays peut contenir divers contaminants : des cyanotoxines, des éléments-traces métalliques (arsenic, plomb, mercure). Une contamination bactérienne peut également se produire lors des manipulations. Mais l’Anses pointe d’autres risques plus discutables, comme celui de déclencher des allergies. Pour le moment, seulement quelques cas d’urticaire ont été signalés, ainsi, il est vrai, qu’un cas d’oedème de Quincke. Le risque d’un apport excessif en bêta-carotène est également souligné, mais cette mise en garde repose sur une seule étude. Enfin, l’Anses rappelle aux végétaliens que la vitamine B12, si elle est présente dans la spiruline, n’est pas vraiment assimilée par l’organisme même si le taux augmente les résultats d’analyse.