Les engrais agricoles chimiques mis en cause
Selon le SIRTA, laboratoire spécialisé dans le climat dépendant du CNRS, les pics de pollution aux particules fines que nous avons connus au mois de mars en Île-de-France seraient autant liés au trac routier en tant que tel qu’aux résidus chimiques des activités agricoles. Une analyse chimique des particules polluantes révèle en effet qu’il s’agissait pour 51 % d’entre elles de nitrate d’ammonium, un composé chimique secondaire associant l’ammoniac (principalement émis par les activités agricoles) et les oxydes d’azote (produits par les moteurs diesel) explique le SIRTA. Voilà une autre bonne raison de privilégier une agriculture alternative.