Mauvaise année pour la récolte d’arnica
Les cueilleurs d’arnica sont unanimes : la plante n’a pas apprécié les intempéries, et, comme en 2013, la récolte 2014 est mauvaise. Un constat ressenti par les laboratoires, qui n’ont reçu que 60 à 70 % de leurs commandes. Mais cela n’aura pas de conséquences sur la disponibilité des produits à base d’arnica. Du moins pas cette année. Les laboratoires minimisent en effet le risque de pénurie de plantes fraîches en multipliant les sites de cueillette (Vosges, Ardèche, Pyrénées, Alpes). Et anticipent aussi : « Nous avons un stock de teintures mères qui se conservent cinq ans, ce qui permet de voir venir », explique Jean-Christophe Bayssat, directeur général adjoint chez Boiron. Toutefois, il ne faudrait pas que cela se répète deux ou trois années de suite ! » Auquel cas il faudrait recourir à une arnica de culture bio. Mais « croisons les doigts, la nature nous a habitués à ne pas reproduire le même schéma chaque année...».