Le mystère du baobab
On a longtemps pensé que les baobabs aux troncs creux étaient évidés par l’action d’animaux, d’insectes ou de champignons. Or des scientifiques ont analysé le bois d’un spécimen remarquable à la frontière entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, et ont découvert qu’il ne s’agissait pas d’un seul arbre dont le centre aurait disparu, mais de plusieurs ayant fusionné... Ce baobab, d’une circonférence de 21 mètres, serait composé en fait de cinq troncs. La datation au carbone 14 a montré que la partie la plus ancienne de l’arbre est âgée de 1 355 ans, tandis que la plus jeune n’avait « que » 900 ans. Les chercheurs ont ensuite vérifié leur découverte sur d’autres baobabs creux. Ils pensent que cette architecture serait une stratégie de l’arbre pour augmenter sa longévité.