Des cosmétiques pour le corps et l’esprit
Gaëlle Péchot intègre dans ses cosmétiques des élixirs floraux faits maison pour qu’ils agissent aussi sur les émotions via la peau. Elle cultive, cueille puis transforme les plantes chez elle, dans le Jura. La jeune entrepreneuse propose déjà huit baumes à la marque «Alors ça pousse?».
J'ai grandi à la campagne, dans le Jura. Mais ma famille est d’origine bretonne, ce qui explique peut-être mon côté druidesse... Après des études en géographie, j’ai d’abord été enseignante. Un jour, j’ai pris des fleurs de Bach et cela a été comme une révélation pour moi. J’ai alors tout lâché pour suivre un stage sur les élixirs floraux. Puis je me suis inscrite à une formation agricole avec l’idée que le statut d’agricultrice serait plus simple que celui d’herboriste... En parallèle, j’ai étudié l’herboristerie par correspondance.
J’ai commencé à cultiver des plantes dans mon jardin dans le Jura, sur un demi-hectare : calendula, mauve, bleuet, rose, laurier, achillée millefeuille ou encore lierre grimpant. Je suis tombée enceinte et c’est ainsi que le nom de ma marque s’est imposé à moi : les voisins et amis qui passaient par là me demandaient «Alors ça pousse ? » aussi bien pour mon bébé que pour mes plantes !
Puis j’ai réalisé mes premiers baumes qui ont tout de suite eu beaucoup de succès. Il s’agit de cosmétiques holistiques qui agissent aussi bien sur le corps que sur l’esprit. Je considère la peau comme le miroir de nos émotions. Je voulais travailler sur cet aspect, à l’aide des élixirs floraux que je prépare moi-même. Je ne voulais pas créer de « fards » pour cacher les imperfections, mais plutôt des produits qui puissent nous ramener jusqu’à nous-mêmes, sur le chemin de notre beauté. La peau sèche et réactive exprime par exemple le fait qu’une personne est sensible, à fleur de peau. Pour cela, la fleur de noyer ou le millepertuis, en élixirs, apportent une vraie protection.
Je m’intéresse de plus en plus à la spagyrie qui propose de déstructurer la plante et de la réunir sous différentes formes afin d’agir sur le physique, le mental et l’émotionnel. Ainsi, dans mes produits, la même espèce est présente sous différentes formes : par exemple, le Baume Détente contient notamment de la lavande vraie sous forme d’huile essentielle, d’élixir floral et de macération huileuse.
À essayer - Un baume d’ondes positives
Ce baume est à appliquer en massage sur le visage. « Formulé sans huile essentielle, il donne de bons résultats sur les peaux atopiques. Il protège de la pollution ainsi que des ondes négatives des gens », confie Gaëlle Péchot. À base d’huiles végétales, de cire d’abeille, de propolis et d’extrait de calendula, il doit son action sur les émotions à six élixirs floraux (camomille romaine, millepertuis, sureau noir, noyer, brunelle et lilas).
Initiatives - Locavores nantais
La société nantaise Kerbio livre des paniers d’aliments bio et provenant de culture locale. Les clients composent eux- mêmes leurs paniers et choisissent d’être livrés à domicile ou en point relais. En plus de la réduction de l’emprunte carbone, l’entreprise fait connaître les légumes de saison et des modes de préparations sains. Kerbio propose même des corbeilles de fruits aux entreprises, à consommer à l’heure de la pause ou en réunion. www.kerbio.fr
Nature, même pas peur
Les 11 et 12 juin prochains, les naturalistes et les experts de Connected by Nature organisent le premier festival « Même pas peur de la nature » dans le cadre de la forêt de Fontainebleau (77). Des sorties d’observation, des conférences sur les araignées ou encore des ateliers pédagogiques sur les plantes sauvages sont proposés aux enfants, petits et moins petits, et aux adultes. Ce festival rend hommage à l’écrivain naturaliste François Terrasson, auteur du fameux livre La peur de la nature.
www.connectedbynature.org