De nouveaux débouchés pour la filière du lin
Bien plus légère et écologique que la fibre de verre ou de carbone, mais tout aussi résistante, la fibre de lin pourrait dans deux ou trois ans être utilisée dans l’aéronautique, l’automobile ou le nautisme, des aménagements intérieurs d’avions aux coques de bateaux, en passant par les sièges de voiture. Selon l’association FiMaLin créée en 2009 pour structurer cette nouvelle filière de « lin technique », c’est la prochaine étape après les skis ou les raquettes de tennis, déjà élaborés aujourd’hui à partir de cet agrocomposite prometteur. Avec 80 000 hectares de culture, la France produit 80 % de la production européenne de lin, mais une grande majorité de cette production est actuellement destinée à l’industrie textile chinoise ou, de manière plus marginale, pour confectionner une huile riche en oméga 3.