La phytothérapie pour éviter les infections urinaires récidivantes
Une étude portant sur des patients de 57 à 59 ans souffrant d’infections urinaires montre qu’associer aux traitements antibiotiques classiques un traitement à base de plantes diminue fortement le risque de récidives. En effet, comparé au groupe ayant seulement reçu une antibiothérapie, les patients à qui on a donné en plus un mélange de verge-d’or, d’orthosiphon et de bouleau ont connu 2,5 fois moins de nouveaux épisodes infectieux après une période de douze mois. Ces plantes sont connues pour leurs vertus immunostimulantes, drainantes et antibactériennes.
E. Frumenzio et al., Archives of Italian Urology and Andrology n° 85
Expérience
Une aromathérapeute repousse les murs de la prison
Le dernier congrès d’aromathérapie de Grasse a donné l’occasion à Mary Chancellor, aromathérapeute britannique, de présenter une expérience unique en son genre : faire entrer les huiles essentielles dans une prison pour aider des femmes incarcérées. Étant donné les contraintes énormes liées au milieu carcéral, elle a pu prendre en charge pendant cinq semaines cinq femmes. Âgées de 49 ans ou plus, toutes souffraient de sommeil déficient et de dépression, mais aussi de problèmes de santé divers : digestion, diabète, eczéma, arthrite, asthme, et même cancer et addiction. Le soin a consisté en quatre massages des mains – le plus facile dans ce contexte – d’une heure chacun. Les participantes ont aussi pu apprendre ces gestes. Malgré le petit nombre de séances, les résultats ont été très positifs : pendant cette période, les prisonnières ont pris moins de médicaments et ont ressenti des améliorations pour le sommeil, la digestion, mais aussi l’humeur, l’estime de soi et la tolérance à l’autorité. Celles qui ont appris à masser d’autres femmes ont même parlé d’un nouveau « but dans la vie ». Ylang-ylang, lavande officinale, mandarinier, marjolaine, ou encore patchouli : ces plantes et leurs arômes ont procuré de nouveau horizons à ces femmes pour affronter la détention.