Dossier
Santé des cheveux des solutions décoiffantes (5/5)
Cheveux abîmés, cassants ou trop gras, blanchiment, chute ou alopécie jugée trop précoce... Autant de symptômes qui reflètent souvent l’état de santé général d’une personne. Nous vous proposons ce mois-ci de prendre soin de votre système capillaire, de sublimer sa nature, et par là même, la vôtre !
Désagréments capillaires : comment les traiter naturellement ?
Même quand on a une bonne nature de cheveux, il est rare de n’avoir jamais à s’en préoccuper. Deux grandes tendances se dessinent. Une tendance générale à la sécheresse et aux cheveux cassants, qu’on retrouve chez les profils que la naturopathie décrit comme « acidifié », pour qui une alimentation équilibrée et une bonne gestion du stress sont essentielles.
Au bout de ce continuum, on trouve une tendance aux pellicules récalcitrantes, aux squames ou aux démangeaisons du cuir chevelu. En plus d’un rééquilibrage alimentaire faisant la part belle aux acides gras essentiels et aux bons nutriments, ces personnes pourront aider localement à l’hydratation de leur cuir chevelu par des masques hebdomadaires à l’huile. Appliqués sur cheveux mouillés pendant trente minutes, ils seront suivis d’un ou deux shampoings doux. Dans les cas d’extrême sécheresse, gardez-le toute la nuit sous une charlotte et rincez au réveil. Les huiles végétales ne manquent pas, à choisir en fonction de votre profil. Pour les sécheresses dues aux bains de mer ou au chlore de la piscine, rien n’empêche d’enduire ses cheveux d’un peu d’huile avant, son effet protecteur prévenant ces petits désagréments.
Les cheveux gras sont liés quant à eux à une production de sébum excessive souvent en lien avec un excès de production de testostérone : c’est d’ailleurs de là que vient l’image de « l’adolescent aux cheveux gras ». Une tendance à l’hyper-séborrhée se retrouve également souvent chez les profils prompts à l’alopécie...
androgénétique, à la cause hormonale s’ajoutant une asphyxie des racines par cet excès de gras. Cet écosystème pileux est également favorable aux pellicules. Le mot d’ordre, ici: assainir par des lavages réguliers et doux. On utilisera régulièrement un shampoing végétal à base de bois du Panama et des rinçages au vinaigre de cidre, dilué à hauteur de 3 ou 4 cuillères à soupe pour 500 ml d’eau. Neutralisant le calcaire de l’eau et dégraissant du cheveu par son acidité, le vinaigre de cidre est également riche en minéraux. Il luttera contre les pellicules et fera briller bout de ce continuum, on trouve une tendance aux pellicules récalcitrantes, aux squames ou aux démangeaisons du cuir chevelu. En plus d’un rééquilibrage alimentaire faisant la part belle aux acides gras essentiels et aux bons nutriments, ces personnes pourront aider localement à l’hydratation de leur cuir chevelu par des masques hebdomadaires à l’huile. Appliqués sur cheveux mouillés pendant trente minutes, ils seront suivis d’un ou deux shampoings doux. Dans les cas d’extrême sécheresse, gardez-le toute la nuit sous une charlotte et rincez au réveil. Les huiles végétales ne manquent pas, à choisir en fonction de votre profil. Pour les sécheresses dues aux bains de mer ou au chlore de la piscine, rien n’empêche d’enduire ses cheveux d’un peu d’huile avant, son effet protecteur prévenant ces petits désagréments.
 Alternatives végétales au shampoing
La nature nous a légué des plantes riches en saponines, naturellement lavantes et dégraissantes. Retenons une plante, une écorce et une cosse.
Saponaire (Saponaria officinalis, ou « savon des fossés »). 10 grammes de racines en copeaux pour 100 ml d’eau. Faire bouillir à couvert 10-15 minutes, laisser décanter 10 minutes supplémentaires et filtrer. À utiliser comme un shampoing.
Bois du Panama (Quillaja sapona- ria). Venu d’Amérique du Sud, il se prépare comme la saponaire, mais est spécifique des cheveux gras en régulant la production de sébum. Il apporte de la lumière aux cheveux châtains et bruns.
Cosse de shikakai (Acacia concinna). Réduite en poudre, cette cosse de plante indienne s’utilise en la mélangeant à de l’eau bien chaude (25 g de poudre pour 50 ml d’eau) de manière à en faire une pâte que vous appliquerez (une fois un peu refroidie) sur des cheveux mouillés et brossés. Massez votre cuir chevelu puis rincez abondamment.
Pour qui sonne le gras
Si le cheveu gras est socialement souvent mis à l’index, le gras n’en joue pas moins un rôle protecteur, esthétique (volume, texture, brillance) et également antiseptique. À tel point que certains vantent les mérites de « cures de sébum » d’un mois, pendant lesquelles le shampoing cède la place à la simple eau chaude (parfois mélangée au bicarbonate de soude) et au brossage biquotidien. Toutefois, sachez que maintenir vos racines en permanence grasses a tendance à congestionner les follicules, encourager l’inflammation locale et entraîner à terme une chute plus importante. Pour les cheveux normaux, l’idéal est un lavage doux deux fois par semaine, à moduler selon leur nature.
La bonne huile pour la bonne texture
Si l’huile de ricin a maintenant fait ses preuves pour les cheveux secs, malmenés par les décolorations ou les pointes abîmées, elle est également intéressante dans les cas de chute de cheveux. Très épaisse, elle nécessite deux shampoings après son application. Moins connue que la précédente, l’huile végétale de moutarde sera particulièrement bien adaptée dans les cas de cheveux mous et fins ou sujets aux pellicules. Enfin, si vous rencontrez des problèmes de sècheresse et avez les cheveux bouclés ou frisés, les huiles d’Abyssinie ou de brocoli ajouteront à leur pouvoir hydratant un effet démêlant, facilitant le brossage des cheveux indisciplinés.